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May

1 avril 2007

Je n'sais quoi penser, je me sens mal et à la

Je n'sais quoi penser, je me sens mal et à la fois je suis bien. Bien ? Peut-être parce que j'ai encore de l'alcool dans le sang.. Mal ? Parce que oui en ce moment je ne vais pas bien, je le sais, je fais comme si de rien.. Je me voile la face. Je ne me confronte pas à mes problémes, je les repoussent. J'essaye d'avoir le sourire, le sens de l'humour comme il le faut, j'essaye d'être la Anne-Sophie d'autrefois mais au fond de moi il n'y a rien qui ne va, j'essaye de rester la même mais je me rends compte que c'est de plus en plus compliqué. Oui je parle avec mon beau-frère Grégory.. C'est peut-être lui qui a fait revenir la réalité. La réalité c'est que je n'ai pas de famille. Pas de famille ? Oui j'en ai une. Ma soeur, ma mère et ma grand-mère, je parle de la famille de "sang". Je m'exprime mal mais je me comprends, en même temps je m'en fiche de faire des erreurs de frappe ou de grammaire ou même d'ortographe car je sais qu'il n'y a que moi qui lira ces mots, de toute façon je n'veux que personne d'autre ne les lisent. Je disais donc j'ai une mère alcoolique, je le savais mais j'me disais "oh c'est juste qu'elle aime bien boire, un p'tit ricard de temps en temps ça ne fait de mal à personne". En fait non c'est bien plus grave que ça.. Elle est vraiment alcoolique, je n'sais pas ce qu'elle ferait pour sa bouteille.. Je sais qu'elle ne vivra pas vieille, deux ans au mieux.. Ca m'fait mal de dire ça parce que je n'ai déjà plus mon père et de perdre ma mère ça me ferais un choc énorme.. me dire qu'à l'âge ou je suis je n'ai plus de parent c'est comme me dire que je n'ai pas d'avenir, que je vais mourir demain... Peut-être con me direz-vous mais je vous emmerde. C'est vrai que je suis une fille qui n'exprime pas ce qu'elle pense mais putain qu'est ce que je peux réfléchir, pleurer aussi... Là tout de site j'ai les larmes, je les essuient.. Ma grand-mère c'est vrai qu'elle est là pour moi mais j'ai du mal à croire en sa sincérité, si elle n'vais pas d'argent je ne sais pas ce que serait nos rapports, elle m'achéte oui je le sais, elle aime par obligation phrase de mon oncle oui surement. Elle les as tués ! Assasin ! Oui elle l'a pas fait exprés ou elle ne s'en ait pas rendue compte mais quelle rancoeur j'ai au fond de moi. Mon père, mon amour, qu'est ce que je t'aime Papa, tu ne sais pas à quelle point je t'aime. D'un côté j'aimerais que tu puisses me voir de la haut, pour voir ce que j'écris, ce que je ressens mais d'un autre côté je sais que je te décois en permanence.; TU ne pensais pas ça de ta fille, tu pensais que j'étais la fille parfaite je sais Papa que c'est ce qyue tu pensais, je le sais mais je ne suis pas cette fille là et j'en suis peu fière, pas fière de te décevoir. Je suis comme je suis mauis je me laisse trop aller. Marie-Catherine, ma grande soeur, je m'en veux de lui avoir fait subir des choses que je n'aurais jamais dit, la rbaisser comme j'ai pu le faire auparavant, j'étais vraiment une vraie grace avec elle, je voudrais retourner dans le passé et changer tut ça, je n'atais pas là qaund elle avait besoin de moi, j'ai été égoiste et je pensais qu'a moi.. Heureusmeent que Gréhory était là, je n'aurais plus ma grande soeur aujourd'hui, et c'est la deuxième personne que j'aime le plus au monde, même si je ne connais pas tout d'elle, je l'aime cette femme, sa façon d'être, sa façon de penser, sa discrétion, son charme.. Elle a tellement de qulité en fait.. Ma grande soeur chérie je ne te l'ai jamis dit en face je pense et c'est hien dommage car je créve d'envie de te dire que je t'aime.

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27 février 2007

J'pensais qu'avec le temps ça passerait mieux..

J'pensais qu'avec le temps ça passerait mieux.. Mais qu'est ce que j'avais dans la tête ? J'voulais y croire, faire comme si de rien, ne pas emmerder les autres avec mes problèmes mais en fait c'est pire. Pire de m'renfermer, j'suis vraiment immature. J'ai un manque permanent, j'me voile la face mais c'est là, dans mon coeur. Papa si tu savais comme je t'aime. Si tu savais comme je m'en veux aussi.. On me dit que c'est pas d'ma faute. Vraiment ? J'ai rien vu venir, tu m'as caché la vérité pour pas que j'me fasse de soucis. Putain de maladie à la con. J'en pleure. J'aimerais ne plus voir ces images qui me font culpabiliser. Celle de ce pont, de toi en dessous et moi bien plus loin. Si j'avais été là à ce moment précis, rien de tout ça ne serait arrivé. Je dors pour oublier, pour pas y penser, pour rêver de toi ou tout était plus simple. Je m'enferme dans mes rêves. J'ai peur. Je t'aime mon Papa.

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